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Entrer en maison de repos médicalisée, ce n'est pas toujours par choix.
- Publié le : 02-11-22
- Catégorie : Maisons de repos
Sans rien vous apprendre, nul n’aime séjourner à l’hôpital ou en résidence médicalisée. Que ce soit pour un court terme ou un long. Alors que dire d’un séjour au terme indéfini ? La question est clairement posée. Si même on la refuse, nous serons un jour confronté à cette réalité. Pour soi ou l’un de ses proches.
Qu’en est-il ? Quels sont les éléments de réflexion à notre disposition ?
D’emblée, l’entrée en MRM (Maison de Repos Médicalisée) n’est pas un choix mais consécutive à une maladie, un accident (chute), un AVC… 64% des entrées en MRM sont relatives à ces problématiques, telle une urgence immédiate de trouver une solution.
L’entrée en MRM peut aussi être une cause secondaire à un drame familial, le décès du conjoint entrainant une dégradation psychologique ou physique du parent restant. Il est à noter que 3 résidents sur 4 sont divorcés, séparés voire veufs.
Enfin, les suites d’une hospitalisation requièrent un suivi médical que ne peut se faire à domicile. Si même cette dernière option sera toujours préférée à toute autre.
Le choix d’entrer en MRM peut être nourri par d’autres éléments clé.
Inverser la solitude et l’isolement dans son domicile. Vivre en MRM offre une nouvelle vie sociale aux résidents. Plus de 70% des résidents déclarent spontanément avoir des amis parmi les autres résidents. Les activités qui y sont proposées remportent également un franc succès auprès des résidents. Comme une volonté absolue de garder le lien social et la communication avec l’autre.
Certains résidents reconnaissent que la MRM est un choix. Le choix d’une sécurité. Sécurité pour soi mais aussi pour la famille et l’entourage. Il est vrai que le MRM offre un service d’assistance 24/7, ce qui induit qu’en cas de chute, malaise… l’intervention sera immédiate. Quel soulagement pour la famille de savoir son aîné en sécurité. Parfois, ce choix s’opère car un encadrement médical plus adapté est requis en cas de maladie de Parkinson, Alzheimer.
Les services et soins dans la MRM peuvent apporter un confort de « tous les jours » pour des opérations telles que se déplacer, se laver, s’habiller, la visite au petit coin. Il est appréciable de se faire servir des petits plats équilibrés avec une alimentation variée sans oublier que les tâches ménagères ne sont plus une obligation.
Enfin, on note que ce choix s’opère aussi afin de se rapprocher des siens. Cette proximité permettra d’augmenter le nombre de visites de la famille ou de l’entourage.
Comme vous le voyez, le tableau n’est pas tout noir. N’oublions pas que la première mission des MRM est de soigner et veiller sur nos aînés. Les soignants cherchent avant tout à ce que leurs patients soient le plus confortable possible tant physiquement que psychologiquement.
Chacun se fera son avis sur la question.
A bientôt.